Femme ressentant une douleur abdominale liée à un cycle menstruel irrégulier ou à des règles douloureuses
Comprendre & vivre son cycle, Hormones & Santé Féminine

Cycle qui ne tourne pas rond : 12 signaux à écouter (et les solutions naturelles)

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Il y a eu une période de ma vie où j’avais l’impression que mon corps s’acharnait contre moi.
Mon cycle menstruel faisait n’importe quoi : des règles qui duraient une éternité, des douleurs qui me coupaient en deux, du spotting au milieu du mois, un PMS où je ne me reconnaissais plus… et, bien sûr, la phrase magique qu’on me sortait en boucle :

“C’est normal madame, c’est les hormones.”

En gros, si je résume : souffrir, c’était le package “être une femme”.
On ne me posait pas de question sur mon stress, ma thyroïde, mon alimentation, mon sommeil, mon inflammation… Rien.
On me proposait surtout de faire taire mon cycle : pilule, encore pilule, toujours pilule.
Et si ça n’allait pas mieux ? “On changera de dosage.”

À un moment, j’ai craqué.
Je me suis dit :

“Non, ce n’est pas juste ça.
Si mon cycle part en vrille comme ça, c’est qu’il essaie de me dire quelque chose.”

C’est là que j’ai commencé à regarder mon cycle menstruel autrement :
non plus comme un problème à écraser, mais comme un signe vital, au même titre que la tension ou le pouls.
Et honnêtement, ça a tout changé.

Dans cet article, j’aimerais t’aider à faire la même chose :
👉 comprendre les signaux d’un cycle qui ne tourne pas rond,
👉 voir ce qui est fréquent mais pas normal,
👉 et surtout, te montrer qu’il existe des pistes naturelles réelles pour apaiser ton corps, sans te raconter que tu es condamnée à souffrir “parce que femme”.

On y va ?

Et si tu veux en savoir un peu plus sur moi, et sur mon cycle soi-disant “normal pour une femme” alors que je souffrais d’adénomyose, viens lire mon histoire en cliquant ici 👉 Pourquoi j’ai créé Vitalise Ta Santé et ce blog — ce que je n’avais jamais vraiment raconté

Je te conseille également de jeter un œil à mon article : Cycle menstruel & cycle syncing : comprendre enfin ton corps sans t’enfermer dans des règles rigides il t’aidera à comprendre ton cycle en profondeur.


🌿 Les signaux d’un cycle qui ne tourne pas rond

(et pourquoi la pilule n’est pas la solution magique)

Ton cycle n’est pas capricieux, il te parle

Pendant des années, on m’a expliqué que :

  • “les règles, ça fait mal”
  • “un PMS sévère, c’est normal”
  • “un cycle irrégulier, c’est les hormones, c’est comme ça”

En résumé : si ton cycle menstruel déraille, c’est “parce que tu es une femme”.

Sauf que non.

Aujourd’hui, je vois ton cycle comme un signe vital, au même titre que la tension ou le pouls.
Sa régularité, la durée de tes règles, la douleur, le flux, le PMS… tout ça raconte quelque chose de ton terrain hormonal, métabolique, inflammatoire, thyroïdien, nerveux.

Soit le cycle tourne rond, soit il nous raconte une histoire.

Et tu n’es pas obligée de souffrir pour mériter le badge “femme”.

Ce qui est fréquent n’est pas forcément normal :

  • PMS / SPM sévère
  • spotting avant les règles ou en plein milieu du cycle
  • cycles très courts (21 jours, 23 jours)
  • cycles très longs (40 jours, 60 jours)
  • règles hémorragiques, douloureuses, invalidantes

Tout ça, ce ne sont pas des fatalités.
Ce sont des signaux d’alerte.

Et trop souvent, on te répond : “On va vous mettre sous pilule, ça réglera votre cycle.”
Alors que la pilule, elle éteint le cycle, elle ne le régule pas. Et au passage, elle vient avec des risques dont on ne parle presque jamais.

Dans cet article, on va faire simple :

  • Comment savoir si ton cycle ne tourne pas rond
  • Ce que ton corps essaie de te dire
  • Par où commencer pour le rééquilibrer naturellement
  • Et pourquoi la pilule / THS ne sont pas des bonbons inoffensifs.
Femme inquiète devant son calendrier menstruel, avec des signes de cycles irréguliers et règles abondantes
Cycles trop courts, trop longs ou flux qui déborde : ton corps t’envoie des signaux qu’il est temps d’écouter.

À quoi ressemble un cycle “à peu près sain” (et quand s’inquiéter)

🔹 Un cycle sain, ce n’est pas un cycle parfait

On va poser des repères, pas des dogmes.

Un cycle menstruel globalement sain, c’est :

  • une durée (environs) entre 24 et 38 jours, avec peu de variation d’un mois à l’autre
  • des règles qui durent 2 à 7 jours, ni quasi inexistantes, ni hémorragiques
  • un flux qui ne te vide pas (pas besoin de changer de protection toutes les heures, pas de caillots énormes en continu)
  • un PMS (syndrome prémenstruel) possible, mais pas 10 jours d’enfer à chaque cycle
  • peu ou pas de spotting systématique avant les règles
  • des signes d’ovulation (glaire cervicale plus claire, libido, température basale) qui montrent qu’il y a vraiment ovulation

Je le résume comme ça :

“Un cycle sain, ce n’est pas un cycle parfait.
C’est un cycle prévisible, pas invalidant, et qui ne te ruine pas un tiers de ton mois.”

À partir du moment où ton cycle imprévisible te fatigue, te limite, t’angoisse, t’épuise… ce n’est plus juste une histoire d’hormones “capricieuses”. C’est un dérèglement hormonal qui mérite d’être décodé.


🔹 Les signaux d’un cycle qui ne tourne pas rond

1. PMS / SPM sévère : quand la fin de cycle devient invivable

Tu te reconnais si, en phase lutéale :

  • tu deviens hyper irritable, tu cries pour tout
  • tu as des crises de larmes sans comprendre pourquoi
  • tu te sens anxieuse, incapable de te poser
  • tu fais des compulsions alimentaires
  • tu as des idées noires, voire des pensées très sombres

On parle là de PMS sévère, voire de PMDD (forme extrême du syndrome prémenstruel).

Ce n’est pas “dans ta tête”.
C’est dans ton cerveau et dans tes neurotransmetteurs.

En fin de cycle, tes hormones chutent. La progestérone et ses dérivés (comme l’alloprégnanolone) dialoguent avec ton système nerveux. Chez certaines femmes, le cerveau réagit très fort à ces fluctuations, comme si on montait le volume de l’ampli à fond.

Et si tu rajoutes :

  • stress chronique
  • inflammation de bas grade
  • carences (magnésium, B6, oméga-3…)

… tu obtiens un syndrome prémenstruel inflammatoire, amplifié, qui peut devenir un vrai handicap.

👉 Ce n’est pas “être trop sensible”.
👉 C’est un terrain qui a besoin d’être soutenu.


2. Spotting avant les règles ou en milieu de cycle

Le spotting, ce sont ces petites pertes marron ou rosées :

  • quelques jours avant tes règles
  • ou en plein milieu de cycle, sans raison claire

Occasionnellement, ça peut arriver.
Mais un spotting répété, surtout en seconde partie de cycle, est un signal à écouter.

Ça peut évoquer :

  • une phase lutéale courte (progestérone fragile, insuffisance lutéale)
  • une hypothyroïdie (même subclinique)
  • un stress chronique qui impacte l’ovulation
  • l’effet “post-pilule” où le corps cherche encore ses marques

👉 Le spotting n’est pas un détail esthétique.
C’est souvent un signe qu’il y a un déficit en progestérone ou une inflammation qui touche l’endomètre.


3. Cycles trop courts, trop longs, irréguliers

  • Cycles courts (< 24 jours) : tu as l’impression d’avoir tes règles tout le temps
  • Cycles longs (> 38–40 jours) : tu passes plus de temps en attente qu’en action (hors allaitement)
  • Cycles irréguliers : 26 jours, puis 45, puis 32…

Ce type de troubles du cycle menstruel peut signaler :

  • absence d’ovulation réelle (cycle anovulatoire)
  • SOPK (sans que ce soit toujours visible à l’écho)
  • dérèglement de l’axe stress (HHS : hypothalamus–hypophyse–surrénales)
  • thyroïde au ralenti (Hashimoto, hypothyroïdie subclinique…)

Comment savoir si tu ovules vraiment ?
Les indices principaux :

  • présence de glaire cervicale fertile (glissante, transparente)
  • température basale qui monte après une ovulation
  • changement d’énergie / libido autour de l’ovulation

Si tu n’as jamais ces signes, ou si ta température basale est irrégulière sans plateau post-ovulatoire, il est possible que ton cycle soit parfois anovulatoire.


4. Règles très douloureuses : non, ce n’est pas “normal”

Une douleur pelvienne qui :

  • te cloue au lit
  • te fait vomir
  • t’empêche de marcher
  • nécessite systématiquement des anti-douleurs forts

… n’est jamais “normale”.

Oui, un inconfort est possible.
Non, souffrir au point de ne plus vivre pendant 2–3 jours chaque mois n’est pas un simple “dérèglement hormonal femme”.

C’est un signal d’alerte qui peut évoquer :

  • endométriose
  • adénomyose
  • inflammation pelvienne
  • fibrome, polype…

La priorité : diagnostic médical, pas juste “mise sous pilule” pour couper la douleur.

Ensuite, l’approche naturelle pourra travailler sur :

  • réduction de l’inflammation (alimentation, oméga-3, microbiote)
  • gestion du stress & cycle menstruel
  • soutien du foie, du transit, du terrain global

5. Règles hémorragiques, caillots, fatigue extrême

Les règles hémorragiques, les caillots importants, le fait de devoir changer de protection toutes les heures, de craindre de sortir… ce n’est pas normal non plus.

Ça peut conduire à :

  • carence en fer
  • fatigue chronique
  • essoufflement, palpitations

Et ça peut être lié à :

  • fibromes
  • hyperœstrogénie / dominance œstrogénique
  • troubles de la coagulation
  • thyroïde

Là encore, l’approche naturelle est utile, mais pas à la place d’un bilan médical complet.


Lire ton cycle comme un tableau de bord (sans pilule)

1. Observer ton cycle au lieu de le subir

Tu peux commencer simplement :

  • noter la durée du cycle (premier jour des règles → veille des règles suivantes)
  • noter l’intensité de la douleur (0 à 10)
  • la couleur et l’abondance du flux
  • la présence de spotting, de symptômes prémenstruels
  • repérer les signes d’ovulation

Ça te permet de voir si ton cycle :

  • est plutôt régulier ou complètement imprévisible
  • s’il y a un PMS sévère récurrent
  • si ta phase lutéale (entre ovulation et règles) est courte (< 10–11 jours)

C’est une grille de lecture simple pour repérer un cycle hormonal déséquilibré.


2. Les grandes causes fonctionnelles possibles

Sans rentrer dans le diagnostic, voilà ce qu’on voit très souvent derrière un cycle qui déraille :

  • Stress chronique & fatigue surrénalienne → l’ovulation passe au second plan
  • Thyroïde qui fatigue (surtout Hashimoto) → cycles longs, spotting, règles abondantes
  • Inflammation chronique → douleurs, PMS inflammatoire, règles plus intenses
  • Dysbiose du microbiote → gestion des œstrogènes perturbée
  • Dérègulation de l’insuline → SOPK, cycles irréguliers
  • Carences (fer, magnésium, B6, vitamine D, oméga-3…)
  • exposition aux perturbateurs endocriniens (plastiques, cosmétiques, pesticides…)

Ton cycle n’est pas juste “hormonal”.
Il est le reflet de tout ce terrain.


3. Pistes naturelles pour commencer à rééquilibrer

Quelques leviers concrets, réalistes :

  • Stabiliser la glycémie : protéines + fibres à chaque repas, limiter sucres rapides → diminue cravings, irritabilité, fatigue prémenstruelle.
  • Soutenir la thyroïde : manger assez (surtout en protéines), réduire le stress, combler les carences (fer, iode, sélénium… sous suivi).
  • Réduire l’inflammation : oméga-3, curcuma, gingembre, légumes colorés, moins de fritures et ultra-transformés.
  • Nourrir le microbiote : fibres, légumes, éventuellement aliments fermentés selon tolérance.
  • Alléger la charge toxique : limiter plastiques, pesticides, cosmétiques bourrés de perturbateurs endocriniens.
  • Apaiser le système nerveux : sommeil, lumière du jour, respiration, cohérence cardiaque, mouvement doux.

Ce n’est pas “3 astuces miracle pour dérèglement hormonal”, mais une vraie stratégie de terrain.


Femme observant une pilule à la loupe, cherchant à comprendre l’origine de ses troubles hormonaux
Il est vraiment important de connaître le vrai rapport bénéfices/risques de la pilule

🔥 Et la pilule là-dedans ? Parlons vrai.

1. Oui : pilule combinée & THS combiné sont classés cancérogènes (groupe 1)

L’OMS, via le CIRC (IARC), a classé :

  • les contraceptifs oraux combinés (œstrogène + progestatif)
  • les THS combinés œstrogène + progestatif

comme “cancérogènes pour l’humain – Groupe 1”.

Ça ne veut pas dire “si tu prends une pilule tu auras un cancer”.
Ça veut dire : on a des preuves solides que ça augmente le risque de certains cancers (sein, col de l’utérus, foie), même si ça diminue le risque d’autres (ovaire, endomètre).

Ce n’est donc pas un bonbon anodin.
C’est un médicament cancérogène avéré.


2. Pilule & risque de cancer du sein : les chiffres

Une grande cohorte danoise (1,8 million de femmes, NEJM 2017) a montré que :

  • les femmes utilisant une contraception hormonale (pilule, patch, anneau, etc.) avaient environ 20 % de risque en plus de cancer du sein par rapport à celles qui n’en avaient jamais pris,
  • et que ce risque augmentait avec la durée d’utilisation.

En 2023, une étude publiée dans PLOS Medicine a montré que les progestatifs seuls (pilule progestative, implant, injectables, DIU hormonal) augmentent eux aussi le risque de cancer du sein d’environ 20 à 30 %, un niveau similaire aux pilules combinées.

Plus récemment, une grande étude relayée dans JAMA Oncology a pointé un risque particulièrement élevé avec certaines molécules progestatives comme le désogestrel, avec environ +21 % de risque de cancer du sein, parfois plus selon la durée.

👉 En résumé, sans prendre de pincettes :

“Les grandes études montrent qu’utiliser une contraception hormonale, combinée ou progestative seule, augmente clairement le risque de cancer du sein, surtout quand on la prend plusieurs années.”


3. THS ménopausique : le retour des vieilles histoires

L’étude WHI (Women’s Health Initiative) a montré que le THS combiné œstrogène + progestatif augmentait :

  • le risque de cancer du sein
  • le risque de maladie cardiaque, d’AVC, de phlébite / embolie pulmonaire

Au point que le traitement a dû être arrêté avant la fin prévue, parce que les risques dépassaient les bénéfices pour les femmes suivies en prévention.

Depuis, le discours a été largement adouci, certaines sociétés savantes tentent de “rassurer” sur le THS, mais les faits restent :

  • ce sont des médicaments puissants
  • avec des risques cardiovasculaires et cancérogènes bien documentés
  • qu’on ne devrait pas prescrire ni prendre comme des vitamines.

4. Sans langue de bois…

“La pilule et le THS combiné ne sont pas des petites vitamines hormonales : ce sont des médicaments classés cancérogènes pour l’humain, qui augmentent le risque de certains cancers et de problèmes cardiovasculaires. On a le droit de le savoir avant de les avaler pendant 10 ans.« 

Et aussi :

“On utilise la pilule pour faire taire des symptômes, acné, SPM, cycles douloureux, sans jamais se demander pourquoi le corps souffre. On éteint le voyant rouge sur le tableau de bord, mais on ne répare pas le moteur.”

Important : je suis plutôt radicale dans mon propre choix personnel, mais je tiens à te dire :

  • de ne jamais arrêter seule
  • de toujours discuter avec ton médecin en cas de problème de santé
  • qu’il existe des alternatives non hormonales
  • que l’important, c’est que tu soit vraiment informée.

Dans cet article, je te fais un résumé.
J’ai également fait un article completPilule, THS & santé hormonale : ce qu’on ne te dit jamais”, en détaillant tout, clique dessus si ça t’intéresse.


Ton cycle n’est pas contre toi, c’est ton tableau de bord

Si tu retiens une seule chose, que ce soit celle-ci :

“Ce qui est fréquent n’est pas forcément normal.
Un cycle qui souffre est un corps qui parle.”

Un cycle menstruel irrégulier, des règles douloureuses, un PMS sévère, du spotting, des cycles trop courts ou trop longs, une ovulation douloureuse
Tout ça n’est pas juste “le prix à payer pour être une femme”.

Tu as le droit de dire STOP.
Tu as le droit de chercher des réponses.
Tu as le droit de te faire accompagner autrement que par “on va vous mettre sous pilule”.

Et surtout :
Tu as la capacité de comprendre ton cycle.
Tu peux le lire, l’observer, le décoder, le rééquilibrer avec une approche naturelle, fonctionnelle et respectueuse de ton corps.


💬 On en parle ensemble ?

Et toi, dis-moi :

  • Est-ce que tu as l’impression que ton cycle ne tourne pas rond ?
  • Est-ce qu’on t’a déjà répondu “c’est normal, c’est les hormones” alors que tu souffrais vraiment ?
  • Est-ce que tu as déjà pris la pilule “pour réguler ton cycle” et senti que quelque chose n’allait pas ?

Tu peux me raconter tout ça dans les commentaires.
Ton témoignage peut aider d’autres femmes à se dire :
“Ok, je ne suis pas folle. Mon cycle essaie juste de me parler.” 🤍


📌 FAQ – Cycle qui déraille, hormones et approche naturelle

1. Comment savoir si mon cycle ne tourne pas rond ?

Pose-toi ces questions :

  • Est-ce que mes cycles sont très courts (< 24 jours) ou très longs (> 38 jours) ?
  • Est-ce que mes douleurs de règles m’empêchent de vivre normalement ?
  • Est-ce que j’ai souvent du spotting avant ou après les règles ?
  • Est-ce que mon PMS me rend invivable / épuisée pendant 10 jours ?

Si tu réponds “oui” plusieurs fois, ton cycle menstruel te montre qu’il y a un déséquilibre hormonal sous-jacent.

2. Est-ce que les cycles irréguliers sont toujours graves ?

Non, pas toujours.
Mais un cycle irrégulier ou très variable peut signaler :

  • une ovulation perturbée (voire un cycle anovulatoire)
  • un stress chronique
  • un trouble de la thyroïde
  • un SOPK ou un autre trouble de l’ovulation

C’est un signe qui mérite d’être exploré sérieusement, pas juste masqué.

3. Est-ce normal d’avoir très mal pendant les règles ?

Non.
Un peu d’inconfort, oui.
Des douleurs qui te plient en deux, te font vomir, t’empêchent de travailler ou de marcher → non.

Ça doit te pousser à :

  1. Consulter pour éliminer endométriose, adénomyose, etc.
  2. Travailler sur ton terrain inflammatoire (alimentation, stress, microbiote…).

4. Est-ce que la pilule “régule” vraiment le cycle ?

Non.
La pilule éteint l’ovulation et provoque des saignements de privation.
Tu n’as plus de cycle naturel → tu as un cycle artificiel piloté par les comprimés.

Les symptômes peuvent diminuer (moins de douleurs, moins de PMS), mais le problème de fond reste là.
Et les études montrent qu’il y a augmentation du risque de certains cancers et d’événements cardiovasculaires avec la contraception hormonale.

5. Comment rééquilibrer mon cycle naturellement ?

Pas de recette magique, mais des axes de base :

  • stabiliser ta glycémie
  • manger suffisamment (surtout si fatigue / cycles longs)
  • soutenir ta thyroïde et tes surrénales
  • réduire l’inflammation
  • travailler sur la qualité du sommeil et la gestion du stress
  • limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens

Et, idéalement, te faire accompagner par quelqu’un qui comprend la physiologie féminine et qui ne va pas juste te dire “c’est dans ta tête”.

6. Est-ce que je dois arrêter ma pilule tout de suite ?

Non, jamais seule et jamais en panique.
Cet article n’est pas un avis médical.
Il te donne des infos que tu n’as souvent jamais reçues.

Si tu envisages d’arrêter :

  • parles-en à ton médecin / sage-femme
  • prévois une transition
  • mets en place une approche naturelle pour soutenir ton corps (foie, microbiote, stress, nutriments…)

L’idée, ce n’est pas de culpabiliser.
C’est de reprendre la main sur tes choix.



Tu veux aller plus loin ?

J’ai rassemblé pour toi une sélection d’articles qui approfondissent ce thème sous différents angles.
Tu y trouveras d’autres clés, d’autres explications et des pistes concrètes pour aller encore plus loin dans ta compréhension et dans ton bien-être.

Cet article s’intègre dans ma série :

👉Comprendre et vivre son cycle


Raconte moi ton expérience ou pose ta question dans les commentaires.
Hâte de te lire, ça m’aide aussi à créer des contenus qui t’aident vraiment. 🤍

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