Plaquette de pilule examinée à la loupe, symbolisant l’analyse des effets secondaires et des risques hormonaux
Comprendre & vivre son cycle, Hormones & Santé Féminine

Pilule, THS & santé hormonale : ce qu’on ne te dit jamais

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La première fois qu’on m’a mise sous pilule, j’avais 14 ans.
Pas pour une contraception, pas pour un choix, pas pour ma santé.
Juste pour que j’arrête de me plaindre de mes douleurs.
Comme si la solution, c’était de faire taire la gamine plutôt que d’écouter son corps.

Et puis les années ont passé.
J’ai arrêté la pilule.
Longtemps.
Et parce qu’on m’avait tellement répété que mes douleurs, ma fatigue, mes règles infernales…
c’était “normal pour une femme”
que j’ai fini par me taire moi aussi.
J’ai encaissé.
J’ai serré les dents.
J’ai joué la bonne élève du silence.

Jusqu’au jour où je n’ai plus pu.
Mon corps criait trop fort.
Les symptômes devenaient ingérables, ma santé déclinait mois après mois.
Alors j’ai consulté.
Encore.
Et là, on m’a proposé un traitement “plus fort”.
Toujours ce mot : plus fort.
Comme si mon corps était un adversaire à dominer.

On m’a expliqué calmement que ce traitement augmentait certains risques de tumeurs cérébrales.
Qu’il faudrait signer un consentement comme quoi j’en étais consciente.
Qu’il faudrait passer un IRM un an après le début pour vérifier que “rien ne pousse dans ma tête”.

Et la phrase magique qui a suivi :
“Ne vous inquiétez pas, ça s’opère très bien.”

Donc… à 14 ans, on m’a donné des hormones pour que je me taise.
Et maintenant, on me propose des hormones plus fortes, en me disant que si quelque chose pousse dans mon cerveau, “c’est gérable”.
Et entre les deux ?
Personne n’a jamais essayé de comprendre mon cycle, mes douleurs, mon inflammations, mes signaux d’alerte.
On a juste voulu faire taire.
Encore et encore.

Si tu veux connaître la suite “normal pour une femme” de cette histoire viens me lire davantage en cliquant ici 👉 Pourquoi j’ai créé Vitalise Ta Santé et ce blog — ce que je n’avais jamais vraiment raconté

Je te conseille également de jeter un œil à mon article : Cycle menstruel & cycle syncing : comprendre enfin ton corps sans t’enfermer dans des règles rigides il t’aidera à comprendre ton cycle en profondeur.


Pilule, THS & santé hormonale : j’annonce la couleur

⚠️ Petite mise en garde avant de continuer…

On va être honnêtes deux secondes :

Si les femmes connaissaient vraiment tout ce que la pilule et certains THS impliquent,
beaucoup d’entre elles diraient :
« On en reparlera peut-être, mais pas comme ça. »

Le plus ironique ?
Ce n’est même pas de la médecine fiction.
Ce sont des données publiées, connues, disponibles…
Juste rarement dites clairement aux premières concernées.

On donne aux femmes des hormones classées cancérogènes pour l’humain…
et on appelle ça une “régulation du cycle”.

Illustration scientifique avec microscopes, ADN et ruban rose montrant les liens entre hormones, pilule et risque de cancer du sein
La pilule hormonale n’est pas anodine : les études scientifiques montrent des impacts réels sur le risque de cancer du sein et d’autres cancers.

Ce que la pilule fait vraiment (et ce qu’on ne te dit pas)

On va arrêter le folklore deux minutes.

🔥 1. La pilule NE régule PAS le cycle

Elle supprime ton ovulation.
Point.

Le “cycle” que tu vois sous pilule =
un appel d’air, pas une menstruation.
Un faux cycle, pas un cycle.

C’est un peu comme repeindre un mur fissuré et dire :
« Voilà, j’ai réparé la maison. »


🔥 2. La pilule et certains THS sont classés cancérogènes (groupe 1)

Par l’OMS, pas par une page Facebook obscure.

Groupe 1 = preuves solides chez l’humain.
Le même groupe où on trouve :
– tabac
– amiante
– alcool

Non, ça ne veut pas dire même danger immédiat.
Ça veut dire :
oui, ça augmente certains cancers. De manière démontrée.

Évidemment, ce n’est pas écrit en gros sur la boîte.
On préfère les jolies plaquettes roses pastel.


🔥 3. Cancer du sein : les études 2017–2025 sont claires

Les dernières grandes cohortes montrent en moyenne :

➡️ +20 à +30 % de risque de cancer du sein

Et non :
ce n’est pas que les “vieilles pilules” de nos mères.

Même les “microdosées”.
Même les progestatives seules.
Même certains DIU hormonaux.

Mais bon…
Tu comprends…
Ça ne serait pas très vendeur si on le disait clairement.


🔥 4. Risques cardio-vasculaires : embolie, phlébite, AVC

Avec certaines formulations, c’est x3 à x4 le risque de thrombose.

Mais c’est sûr que :
« la pilule régule le cycle » sonnait plus joli que
« la pilule augmente le risque de caillot sanguin dans la jambe ou les poumons ».


🔥 5. Effets neuropsy : libido, humeur, anxiété, dépression

Tu sais la fameuse phrase :
« Si tu n’as plus envie, c’est psychologique. »

Oui.
Psychologique.
Comme si une baisse massive de testostérone circulante n’avait aucun impact.
Comme si modifier les neurostéroïdes du cerveau n’allait jamais, ô grand jamais, jouer sur l’humeur.

C’est presque mignon comme naïveté.


🔥 6. La plus grosse arnaque : dire que la pilule “soigne” le cycle

Non.
Elle masque.
Elle éteint.
Elle endort.

Et pendant ce temps-là, le corps souffre en silence :

– thyroïde en vrac
– inflammation chronique
– progestérone quasi inexistante
– insuline perturbée
– microbiote déséquilibré
– foie saturé
– carences masquées

Mais chut…

L’important, c’est que tu ne te plaignes plus.


Ce que TU peux faire (sans langue de bois)

On respire.
On reprend le pouvoir.
On arrête d’avaler tout ce qu’on nous dit.

⭐ 1. Comprendre ton cycle : ton 5ᵉ signe vital

Le cycle n’est pas un détail.
C’est ton tableau de bord.

Si ton cycle déraille =
ton corps ESSAIE de te dire quelque chose.

Et éteindre l’alarme ne répare pas la maison.


⭐ 2. Explorer les vraies causes (sans hormones de synthèse)

En naturopathie fonctionnelle, on regarde le terrain :

🟣 thyroïde
🟣 stress chronique
🟣 fatigue surrénalienne
🟣 inflammation
🟣 insuline & glycémie
🟣 carences
🟣 microbiote intestinal
🟣 foie et détox hormonale
🟣 perturbateurs endocriniens

Parce que les hormones ne se dérèglent pas toutes seules.
Elles réagissent au terrain.


⭐ 3. Des leviers naturels PROUVÉS pour aider ton cycle

✔ stabiliser la glycémie
✔ réduire l’inflammation
✔ soutenir thyroïde & surrénales
✔ nourrir le microbiote
✔ combler les carences
✔ alléger la charge mentale
✔ bouger, respirer, dormir
✔ réduire les perturbateurs endocriniens

Ce ne sont pas des “petits conseils de magazine”.
C’est de la physiologie pure.


⭐ 4. Et la pilule alors ?

Je ne suis pas là pour te dire quoi faire.
Je suis là pour te dire la vérité :

🔸 C’est un médicament sérieux, pas un bonbon.
🔸 Il a des risques très réels, pas anecdotiques.
🔸 Il masque un cycle, il ne le soigne pas.
🔸 Il peut être utile dans certains cas… mais il doit être choisi en connaissance de cause, pas par automatisme.

Et si tu l’arrêtes un jour,
prévois un accompagnement du terrain :
car souvent, ce n’était pas la pilule qui “régulait le cycle”,
c’était elle qui cachait les problèmes depuis des années.

La pilule hormonale n’est pas anodine : les études scientifiques montrent des impacts réels sur le risque de cancer du sein et d’autres cancers.
Les pilules hormonales augmentent statistiquement le risque de cancer du sein — une information encore trop peu expliquée aux femmes.

La phrase que j’aimerais qu’on t’ait dite un jour

Ton cycle n’a jamais été ton ennemi.
Ton corps n’a jamais voulu t’embêter.
Ce qui t’a blessée, ce n’est pas ton système hormonal.

C’est le silence autour de lui.
Les demi-vérités.
Les “c’est normal, t’es une femme”.
Les prescriptions réflexes.
Les risques cachés.
Les douleurs minimisées.

La vérité, c’est celle-ci :

Ton corps mérite mieux que des explications incomplètes.
Et toi, tu mérites mieux que des traitements qu’on te vend comme anodins alors qu’ils ne le sont pas.


💬 Et on parle ?

As-tu déjà eu l’impression qu’on t’a proposé une pilule ou un traitement hormonal…
sans vraiment t’expliquer les risques, les alternatives, ou même ton propre cycle ?

Écris-le en commentaire.
Ton histoire compte et elle peut aider d’autres femmes.


🔍 FAQ — Pilule, THS & cycle

La pilule régule-t-elle vraiment le cycle menstruel ?

Non. Elle supprime l’ovulation et crée un faux cycle artificiel.

Pourquoi la pilule est classée cancérogène ?

Les contraceptifs hormonaux combinés sont classés cancérogènes (groupe 1) car ils augmentent certains cancers : sein, col, foie.

La pilule augmente-t-elle vraiment le risque de cancer du sein ?

Oui, les grandes études montrent un risque augmenté de 20 à 30 %, variable selon les molécules et la durée d’usage.

Les progestatifs seuls sont-ils plus sûrs ?

Non, les études récentes montrent aussi un risque augmenté de cancer du sein.

La pilule soigne-t-elle les règles douloureuses ou le PMS ?

Elle masque les symptômes, mais ne traite pas la cause.

Le THS est-il sans risque ?

Non : il augmente certains risques cardiovasculaires et certains cancers, selon le type et le contexte.



Tu veux aller plus loin ?

J’ai rassemblé pour toi une sélection d’articles qui approfondissent ce thème sous différents angles.
Tu y trouveras d’autres clés, d’autres explications et des pistes concrètes pour aller encore plus loin dans ta compréhension et dans ton bien-être.

Cet article s’intègre dans ma série :

👉Comprendre et vivre son cycle


Raconte moi ton expérience ou pose ta question dans les commentaires.
Hâte de te lire, ça m’aide aussi à créer des contenus qui t’aident vraiment. 🤍

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4 commentaires

  1. Des informations importantes à faire circuler! Merci.
    Mon gynécologue me disait d’arrêter la pilule quand je n’en avais pas besoin. Le risque de la prendre et de l’arrêter était moindre que les risques cardio-vasculaires, et j’en sentais vraiment les effets délétères sur mon corps et mon humeur. Quand est venu le moment du THS, j’ai été soulagée d’en sentir les effets très bénéfiques après quelques jours, pour me retrouver avec un cancer du sein 6 mois après… (pas trop grave heureusement!) La balance est toujours fine entre effets bénéfiques et effets secondaires néfastes. A chacun de peser le pour et le contre, sans savoir comment le corps va réagir. Se connaître et capter les signes du corps n’est pas suffisamment mis en avant, alors merci d’en parler pour que les femmes retrouvent leur souveraineté.

    1. Merci beaucoup pour ton témoignage, il est précieux.
      Ce que tu décris illustre parfaitement cette zone grise dont on parle si peu : des effets ressentis comme bénéfiques à court terme, puis des conséquences beaucoup plus lourdes qui arrivent sans prévenir.
      Le problème, ce n’est pas que certaines femmes ressentent un mieux avec la pilule ou le THS, c’est qu’on minimise trop souvent les risques, qu’on les présente comme “acceptables” ou “rares”, sans réel consentement éclairé ni accompagnement individualisé.
      Tu mets le doigt sur l’essentiel : apprendre à écouter son corps, à repérer les signaux faibles, et à rester souveraine dans ses choix.
      Merci d’avoir partagé ton expérience avec autant de lucidité, c’est exactement pour ça que ces informations doivent circuler.

  2. Merci pour cette mise en lumière de l’absence d’écoute active de la médecine. Je me suis retrouvée dans ton histoire à l’adolescence jusqu’au jour où un médecin-chercheur a mis des mots sur l’ensemble des mes symptômes « SOPK » . J’avais d’ailleurs intégré son programme de recherche, il y a 30 années de cela en espérant « aider les autres femmes » à d’autres alternatives que la pilule. Me voilà maintenant à la ménopause et ses désagréments, et j’étais désabusée quand la seule réponse que j’ai eu de mon médecin actuel est THS en m’affirmant qu’il n’était que révélateur et non déclencheur de cancer. Pour l’instant, je modifie mes habitudes de vie.

    1. Merci beaucoup pour ton témoignage.
      Ton parcours montre à quel point certaines femmes ont été en avance sur leur temps… et à quel point le système, lui, a peu évolué. Mettre un mot comme SOPK après des années d’errance change tout, mais n’efface pas le manque d’alternatives réelles proposées ensuite.
      Ce que tu dis sur le THS est très représentatif du discours dominant : présenter le traitement comme neutre, sans réel débat sur le terrain, l’histoire hormonale et les signaux du corps.
      Modifier ses habitudes de vie est souvent la première vraie reprise de pouvoir.
      Merci d’avoir participé à la recherche et d’avoir voulu aider les autres femmes, cette transmission est essentielle.

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