Comprendre & vivre son cycle, Hormones & Santé Féminine

Sport & Cycle Menstruel : Comment Être Régulière Sans Être Constante

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Je me souviens encore de ces années où je me demandais chaque matin :
« Est-ce que c’est aujourd’hui que je vais tomber ? Est-ce que mon corps va encore tenir ? »

Des années à perdre plus d’un litre de sang par cycle.
Des années à avancer en serrant les dents, debout sans vraiment l’être.
Des années à croire que si je n’arrivais pas à faire du sport régulièrement, c’était parce que je manquais de volonté, de courage, de constance.

Je me jugeais.
Je me comparais.
Je me répétais que j’aurais dû “tenir le coup”.

Je ne savais pas encore que ce n’était pas moi le problème.
C’était mon cycle.
C’était mon corps qui criait.
C’était ma physiologie qui s’effondrait.

Aujourd’hui, je regarde cette période avec beaucoup de tendresse — et un peu de tristesse aussi.
Parce que j’aurais aimé qu’on me dise, à l’époque :

« Tu n’as pas besoin d’être constante pour être régulière. Tu es cyclique, pas linéaire. »


Pourquoi tu te sens “incohérente” d’une semaine à l’autre

Pendant longtemps, j’ai cru que ma difficulté à rester régulière venait d’un manque de volonté.
Je pensais qu’il fallait forcer, qu’il fallait être pareille tous les jours.

Mais une femme n’est jamais pareille deux fois.
Pas parce qu’elle est instable.
Parce qu’elle est vivante.
Parce qu’elle est cyclique.

Nos hormones influencent tout :
– notre énergie
– notre force
– notre motivation
– notre endurance
– notre récupération
– notre tolérance au stress
– notre coordination
– même notre humeur

Et quand on ne connaît pas ça, on croit qu’on est “capricieuse”, “irrégulière”, “pas motivée”.

Alors que non.
On est juste… femme.

Bouger pendant les règles : oui, mais avec ton rythme, ton corps, ta vérité.

Ce que ton corps vit dans un cycle (sans t’imposer un programme par phase)

Menstruations : Le temps du ralentissement

Le corps perd du sang, de l’énergie, de la chaleur.
Le système inflammatoire s’active.
Littéralement, on fait un marathon interne.

Bouger, oui.
Mais bouger pour se nourrir, pas pour se punir.
Marche, mobilité, douceur.
Et si tu as envie d’une vraie séance ?
Tu peux.
Tu n’as rien à prouver, rien à subir.

Phase folliculaire : Le renouveau

Tu sens que ça remonte.
L’énergie revient doucement.
La motivation aussi.
C’est le moment idéal pour travailler ta technique, apprendre de nouveaux mouvements, retrouver ton élan.

Ovulation : Le pic

Là, c’est la période reine :
force, puissance, confiance, stabilité.
Tu peux t’autoriser la performance si tu en as envie.
Ton corps te soutient.
Il est fait pour ça.

Phase lutéale : L’endurance + la sensibilité

Tu as de l’endurance, oui.
Mais tu accumules aussi plus vite la fatigue nerveuse.
Ta tolérance au stress baisse.
Ta coordination peut être un peu moins précise.

C’est le moment de respecter ton corps avant de respecter ton planning.
On adapte, on écoute, on reste régulière différemment.


Comment bouger tous les jours sans se brûler

La clé, ce n’est pas l’intensité.
C’est l’adaptation.

Un jour, tu cours.
Le lendemain, tu marches.
Le surlendemain, tu fais dix minutes de mobilité sur ton tapis.

Ce n’est pas être “instable”.
C’est être intelligente avec toi-même.

Attention, le cycle n’est pas une excuse pour ne rien faire.
C’est un guide pour mieux faire.


Comment reconnaître quand adapter

Tu adaptes quand :
– tu dors mal
– tu sens ton système nerveux à fleur de peau
– tu n’arrives plus à te concentrer techniquement
– ton ventre, tes jambes, ton dos demandent un peu de douceur

Adapter, ce n’est pas te trahir.
C’est te respecter.


Utiliser la motivation quand elle est là

Quand elle revient (souvent en folliculaire ou ovulation) :
– pousse un peu plus fort
– essaye un nouvel exercice
– savoure ce moment
– profite de ton corps qui dit “oui”

La motivation est un cadeau.
Mais ce n’est pas elle qui construit ta vie.
C’est ta discipline.


Rester régulière quand elle n’est plus là

C’est là que tout se transforme.
C’est là que tu construis ta confiance.

Tu n’as pas besoin d’une heure.
Tu n’as pas besoin de “performer”.

Tu as juste besoin de :
– une mini-séance
– 10 minutes
– une marche
– un étirement
– un geste d’amour envers toi

La discipline, ce n’est pas se forcer.
C’est se choisir.


✨ La discipline choisie

Dans la vie, tu fais tellement de choses sans en avoir envie.

Te lever alors que tu es crevée.
T’occuper des enfants.
Gérer la maison.
Aller travailler.
Répondre aux obligations, encore et encore.

Tu le fais parce que tu n’as pas le choix.

Mais le sport…
Le mouvement…
Ce n’est pas une obligation extérieure.

C’est un des rares choix que tu peux faire pour toi.
Un choix qui te nourrit.
Un choix qui te renforce.
Un choix qui améliore ta santé, ta clarté mentale, tes hormones, ta confiance.

S’imposer quelque chose qui est bon pour soi n’est pas une contrainte.
C’est une forme de liberté.

C’est reprendre la main sur ta vie.
C’est te dire :
« Je fais tant de choses par obligation… j’ai aussi le droit et la responsabilité de m’imposer des choses qui me font du bien. »

La discipline n’est pas une punition.
C’est une décision pour toi.

La discipline, c’est ce que tu choisis pour toi, même quand l’énergie fluctue.

Mon moment de victoire (celui que je veux que tu t’autorises aussi)

Il y a quelques jours, j’avais mes règles.
C’est toujours deux jours un peu plus lourds, un peu plus fatigués.
J’avais mal au ventre.
J’aurais pu me dire : “Non, pas aujourd’hui.”

Mais je me suis levée à 6h.
Je suis sortie courir.
Moins vite, moins longtemps.
Mais j’y suis allée.

Et en rentrant… je me suis sentie tellement fière.
Fière de m’être respectée.
Fière d’avancer.
Fière d’être la femme que je suis devenue.

Pas une femme qui force.
Pas une femme qui abandonne.

Une femme qui s’écoute.
Et qui continue.


Et si…

Et si tu arrêtais de demander à ton corps d’être linéaire ?
Et si tu laissais ton cycle te guider au lieu de te freiner ?
Et si la discipline devenait enfin douce, simple, évidente, parce qu’elle est alignée avec toi ?

Ton cycle n’est pas un frein.
C’est un rythme.
Apprends-le. Honore-le.
Et tu avanceras plus loin que tu ne l’as jamais imaginé.


💬 Maintenant, j’aimerais beaucoup te lire.

Dis-moi en commentaire :
🌿 Comment toi, tu vis ton sport selon ton cycle ?
🌿 À quel moment tu as le plus de mal ?
🌿 Quelle petite adaptation pourrais-tu faire dès cette semaine ?

Ton témoignage peut aider une autre femme à se sentir moins seule.


FAQ – Sport & Cycle Menstruel

1. Peut-on faire du sport pendant les règles ?

Oui. Il n’y a aucune contre-indication générale.
Tu peux bouger en douceur — ou intensément si ton corps te le permet. L’essentiel est d’écouter ton énergie, ton confort et ta douleur.

2. Pourquoi mon énergie change-t-elle selon mon cycle ?

Les fluctuations hormonales (œstrogènes, progestérone) influencent ton énergie, ta récupération, ta motivation, ton sommeil et même ta tolérance au stress.
C’est normal et physiologique.

3. Quelle est la meilleure période du cycle pour les entraînements intenses ?

En général : la phase folliculaire et l’ovulation, car la force, la puissance et la motivation sont naturellement plus élevées. Mais ce n’est pas une règle fixe : chaque femme est unique.

4. Comment rester régulière quand la motivation baisse en phase lutéale ?

En t’appuyant sur la discipline :
– mini-séances
– marche
– mobilité
– mouvements courts mais réguliers
Tu adaptes l’intensité sans arrêter.

5. Pourquoi je récupère moins bien avant mes règles ?

En phase lutéale, le corps gère plus d’inflammation, plus de charge mentale et plus de fatigue nerveuse. Il est normal d’avoir besoin de ralentir légèrement.

6. Adapter son sport selon le cycle, est-ce tricher ?

Non. C’est écouter ta physiologie.
Adapter n’est pas renoncer : c’est optimiser ton énergie et éviter les blessures.

7. Peut-on vraiment faire du sport tous les jours ?

Oui, à condition de varier l’intensité : certains jours sont faits pour la puissance, d’autres pour la mobilité ou la marche consciente.


Germylation of Arenes via Pd(I) Dimer Enabled Sulfonium Salt Functionalization

Total resection of a giant retroperitoneal and mediastinal ganglioneuroma-case report and systematic review of the literature

Cancer stem cells: TAZ takes centre stage

McNulty KL et al. “The effects of menstrual cycle phase on exercise performance in eumenorrheic women.” Sports Med. 2020.
→ Méta-analyse (78 études !) montrant que le cycle influence la performance, notamment une meilleure force et puissance autour de l’ovulation.

Hamilton D. et al. “Menstrual cycle phase and fatigue.” BMC Women’s Health. 2020.


Tu veux aller plus loin ?

J’ai rassemblé pour toi une sélection d’articles qui approfondissent ce thème sous différents angles.
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2 commentaires

  1. Valérie Matime a dit :

    Article super intéressant qui me rappelle le livre « Entraînez-vous comme une femme » qui donne ses mêmes conseils

    1. Merci beaucoup ! Oui, je connais ce livre et je l’avais trouvé super intéressant aussi. Ravie que mon article t’ai intéressé !

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